Florent Marchet (F)

En digne héritier de Miossec ou Dominique A, Florent Marchet, pré-trentenaire désenchanté par la France de Raffarin, chante sur des mélodies pop les états d'âmes de ces vieux adolescents de plus en plus déphasés avec la réalité du quotidien.

Florent Marchet est né au milieu des années 70' dans le Berry. Il fait ses véritables débuts en 1996, alternant piano-bars, musique irlandaise dans un groupe qu’il crée (plus de 150 dates à ce jour), concerts sur des petites scènes avec ses propres chansons. Il apprend la guitare, la basse, l’accordéon, autant d’outils pour mieux se connaître, se chercher. Il collabore également en 1998 au spectacle de la comédienne Mireille Viti, accompagne des chanteurs, travaille et compose pour d’autres (Frédéric Lo, Erik Arnaud, Pascal Mathieu…).

2001 marque le début d'un tournant artistique : Florent se renferme dans son appartement montreuillois avec un piano, deux guitares et un ordinateur pour élaborer en ermite une musique qui lui ressemble. Il transpire, griffonne, fait le tour du pâté de maisons afin de se rapprocher des sommets de l'épanouissement. Vivant une situation précaire, il a le temps d'observer - parfois de subir - ses contemporains. Les thèmes qui éveillent en lui le désir d'écrire deviennent évidents : l'amour gaspillé, les barrières entre les différentes classes sociales, l'ennui, la sexualité, l'uniformisation de notre mode de vie et tout ce qui nourrit une existence d'adulte. Entre Souchon et Miossec (qui apparaît sur " Je m'en tire pas mal "), Florent écrit des chansons à la fois mélancoliques, ironiques et acides… Tout ça parce que Montreuil, c'est loin du Berry.

En 2002, Florent signe avec un éditeur, apparaît sur la compilation C.Q.F.D. des Inrockuptibles et compose la musique de la pièce « Angela et Marina » de Nancy Huston. L’année suivante, la rencontre avec un label lui permet d’envisager l’enregistrement de son premier album. Il fait alors appel à François Poggio (guitariste, multi instrumentiste avec Erik Arnaud, la Grande Sophie…), partenaire de la première heure avec qui il collabore étroitement. S’ajoutent dans l’architecture musicale deux batteurs : Pete Thomas (Elliot Smith, Suzanne Vega) qui apporte un jeu lourd et puissant, des percussions spatiales et oniriques et Charlie Poggio (Erik Arnaud, Blankass) pour l’esprit brut et tendu. La première étape a lieu en Belgique (studio ICP). Une autre partie de l’album est enregistrée par Florent dans le Berry à Gargilesse, village féerique où il venait se promener avec ses parents le week-end. Gargilesse évoque pour lui un ailleurs, le paradis perdu d’une enfance magique, un endroit idéal fantasmé. Il y enregistre des batteries, des vieux pianos, des guitares et imagine les partitions de cuivres, de vents et de cordes qui viennent colorer l’album. Le tout est mijoté et mixé par Stéphane Prin au studio Davout à Paris.(source biographie officielle)

Auteur, compositeur et interprète de 27 ans, Benjamin J. écrit ses chansons avec passion, émotions et délicatesse. Textes au vague à l'âme ciselé souvent forts voire percutants et compositions baignées d'une belle mélancolie, -La noyade- est un premier album sans compromis, sincère et captivant. Arrangé avec piano, accordéon, cordes et percussions,une première facette méritant d’être écoutée en toute intimité. (avec une clope pour les fumeurs)!!! (source fcma.ch)