Reverse Engineering (CH) feat. Blu Rum 13 (USA)
electro ethno dub
21:30 - 02:00
20.- CHF / préloc 17.- CHF
Ez3kiel... Ca ne s'explique pas, ça se vit! Plus qu'un concert, ce trio vous emporte au sein de leur univers intimiste mêlant l'organique et l'électronique, renforcé par un spectacle visuel inoubliable animé en temps réel.
Lorsque Ez3kiel voit le jour en 1994 à Tours, on est loin d'imaginer la profonde métamorphose qui va s'opérer. Tout d'abord composé de cinq membres, le groupe se disloque en 1997, suite à des divergences musicales, devenant du même coup un trio. Reste en course Yann Nguema (bassiste et graphiste), Matthieu Fays (batterie), et Johann Guillon (responsable des machines). Exit la fusion funk/reggae/rock, place à l'électro-dub.
En 1998, la première production du nouveau Ez3kiel, Equalize It, sort et lance la troupe sur les routes de France, écumant par la même occasion salles et festivals tels que le Batofar de Paris, le Chabada de Angers, les Transmusicales de Rennes, le Printemps de Bourges...
Un des points forts du groupe sur scène est sans aucun doute la représentation visuelle. Premièrement, des cadres de projection sont érigés entre chaque musiciens. Pendant la prestation, de nombreuses animations se succèdent, renforçant l'impact de la musique. Deuxièmement, le jeu de lumières. Intéressant lui aussi, donnant l'impression de réagir au son.
Grand moment : Johann resté seul sur scène, fait tourner un morceau électro/ambient aux sonorités de boîte à musique, tandis que sur un écran de projection de grande taille défilait un clip entièrement réalisé par ordinateur, représentant une danseuse évoluant dans ce qui ressemble à un mécanisme géant et infini. Toute l'animation étant rythmée par le son en temps réel témoigne d'une coordination exemplaire son/image. Vraiment du bon boulot.
L'avenir appartient à ceux qui repoussent les limites. Les musiciens d'Ez3kiel sont de ceux là. (source infratunes.com)
Alors que l'unilatéralisation du Hip-hop musical se conforte à grands coups de productions aseptisées et de clips misogynes, Reverse Engineering explore une alternative aux antipodes de la légerté (ou la lourdeur, c'est selon...) de cette bouffonade en sauce.
La voie de l'abstract Hip Hop, ouverte dès 1993, par des artistes comme DJ Krush ou DJ Shadow, présente une démarche plus pointue et plus accoustique, privilégiant d'abord le son sur les textes.
Company Flow et Techno Animal donneront le bon ton d'un son massif, original et fortement électronique, faisant bien plus bouger la tête que les fesses, preuve que le niveau monte; (elle est facile, mais ça fait du bien).
RE évolue dans cette mouvance, melant Phat beatz, electro, ambiances de vieux films horror/sci-fi et 2ème degré, parce on est là pour s'amuser avant tout et que la prise de tête est exclue (sauf si le son est trop fort...)
Alors, pour l'entertainment et les grosses basses qui claquent, voici Reverse Engineering, "du hip-hop qu'il faut faire attention au volume sinon il fait PIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII dans tes oreilles après que tu l'as écouté". (source reveng.ch)
Blu Rum 13, petit prodige à tout faire, MC / producteur / auteur / interprète, nous vient de New York. Il a, parmi ses nombreuses collaborations, notamment travaillé avec les plus grands du label Ninja Tune (Kid Koala, Dj Vadim) mais aussi écrit un album avec Luke Vibert (aka Wagon Christ). En Suisse pour quelques temps, il viendra sublimer les compositions de RE avec ses talents de MC. (source kidkoala.com/blurum13)