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Bonobo (Ninja Tune/UK)

Treva Whateva (Ninja Tune/UK), Love Motel (CH)


electro, downtempo

21:30 - 04:00
15.- CHF / préloc 12.- CHF

Si les anges écoutent de la musique, Bonobo doit certainement faire partie de leur TOP 5. Son savant mélange électro-acoustique, véritable invitation à la rêverie, mérite vraiment sa place au sein de la fameuse écurie du ninja britannique.

BONOBO, alias Simon Green, est sûrement un des artistes les plus talentueux de l'écurie Ninja Tune. Donnant naissance à un premier album, "Animal Magic", entièrement produit par lui-même, il réussit le pari de proposer un opus que l'on se surprend à redécouvrir à chaque écoute, que l'on aime écouter en mode repeat poussant même le bouchon jusqu'à ce que notre morceau favori ne soit jamais le même.
Mr Scruff, frappé au creux de l'oreille par le son renversant du jeune homme, décide d'en avertir les boss de Ninja Tune...
C'est ainsi que Bonobo en est arrivé à sortir son deuxième album, Dial M For Monkey sur le prestigieux label anglais. Franchement trip-hop, on retrouve sur ce disque des rythmiques hip-hop funky à souhait, des samples cinématographiques mais surtout des ambiances toujours très soignées. Une réussite dans un genre qui peinait à se renouveler.

Après quelques maxis sur le label Tru Thoughts (suivant la même filière que Bonobo) un coup de main à Fat City pour leurs compiles et leur magasin (comme Mr Scruff), et un nombre incalculable de titres disséminés sur divers labels, voici TREVA WHATEVA qui débarque chez Ninja Tune avec un maxi au look usé comme un bon jean annonçant un album que l'on attend désormais avec impatience. En effet ce "Dance class" au parfum d'été évoque le meilleur de Mr Scruff, à son plus loufoque lors d'un voyage au Brésil...

LOVE MOTEL invente une post soul mouvante et instable qui nous mène au travers d'un univers sonore dense et sensuel.
"Après le paradis", premier opus sorti en mars 2003, rêve d'un futur incarné : entre BO pour David Lynch, acid house crackée et pulsions rythmiques dont la sensualité sombre peut désormais nous parvenir débarrassée de ses paillettes trompeuses.
Love Motel compose des morceaux post-paradisiaque, décalages entre la froideur (calculée) du métal et le kitsch (maîtrisé) des voix soul, des guitares saturées et le son chic de la house. Nous voilà donc tels des visiteurs titubants (et donc forcément dansants !) à déambuler le long d'un corridor feutré et sinueux, ouvrant des portes sur autant de chambres que les douze morceaux que nous propose ce motel particulier.